Les oiseaux des parcs et des jardins

Les oiseaux de nos forêts – en particulier ceux de la grande famille des passereaux – sont aussi ceux qui fréquentent nos parcs citadins et nos jardins potagers.

Parfois, la vie est plus facile pour eux à proximité des humains, qui les nourrissent et leur fournissent des abris.

Voici quelques petits oiseaux faciles à rencontrer près de chez vous.

Le rouge-gorge, compagnon du laboureur

Tous ceux qui cultivent un petit coin de potager connaissent ce petit oiseau dodu et sautillant, qui se manifeste surtout en hiver. Le dos gris-vert olive, le ventre blanc orné d’un pectoral rouge, il est facilement reconnaissable lorsqu’il suit le jardinier qui retourne la terre, en quête d’insectes et de gros vers. Familier, il apprend vite à reconnaître les humains qui ne lui veulent pas de mal. Alors, il vous régalera de ses trilles aigus pendant que son gros œil noir et vif observera le moindre de vos gestes, au cas où vous déterreriez une friandise particulièrement savoureuse.

Un autre oiseau qui ne s’effarouche pas facilement, c’est la mésange charbonnière. Elle est aussi un auxiliaire précieux pour les jardiniers, car elle les débarrasse d’une quantité extraordinaire d’insectes nuisibles.

Acrobate confirmé, ce joli petit passereau porte une livrée chamarrée, faite de bleu ardoise et de jaune, avec une petite tête casquée de noir. Sa proche cousine, la mésange bleue, est un peu plus petite, avec un plumage bleu pâle et blanc, mais tout aussi active et charmante à observer.

Oiseaux les plus chanteurs

Entre la mi-février et le début de l’été, les oiseaux cherchent à s’accoupler. Pour attirer l’attention des femelles, les mâles s’égosillent dès les premières heures de l’aube et aussi au crépuscule.

Le rossignol est légendaire, tant son chant est puissant et mélodieux. Si votre propriété est plantée d’arbres touffus, il y a de fortes chances pour que vos nuits soient agrémentées par ses chants mélodieux, variés et puissants. Il est très difficile à observer, car il se cache et possède une livrée terne qui se confond parfaitement avec les branches, mais son chant est révélateur de sa présence.

L’autre chanteur-vedette de nos jardins est le merle noir. Malgré son plumage funèbre, juste agrémenté d’un bec d’un jaune vif et des yeux toujours en éveil, le merle est un mélodiste remarquable, capable d’improviser des phrases longues et variées. Très familier et facile à observer, ces petits oiseaux se promènent au pied des haies, dans les tas de feuilles mortes, à la recherche de vers et d’insectes.

Certains disent même que son piétinement imite le bruit de la pluie, ce qui attirerait les lombrics vers la surface. Mais, même très affairé, le merle reste attentif : il suffit que le chat pointe le bout de ses moustaches, pour que le bel oiseau s’envole en poussant des cris d’alarme indignés.

Avec un peu de patience, le sens de l’observation et des gestes mesurés, il est assez facile de constater que nos jardins grouillent d’une vie charmante et fragile. Si vous aménagez votre espace de façon à accueillir au mieux les oiseaux libres, votre jardin ressemblera bien vite à une volière naturelle qui n’aura rien à envier aux élevages exotiques, les barreaux en moins !

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